C’est l’histoire d’un titre : Sondeur en géotechnique

Travaux en bord de Garonne à Toulouse
Chantal BURAIS, Cheffe de projet du titre « Sondeur en géotechnique »

« J’ai décrit le socle complet du métier de sondeur en 4H, mais cela m’a pris 3 mois de travail pour le faire ! ». Chantal BURAIS est comme certains peintres, l’introspection est très longue avant de « jeter » en quelque jours sur la toile le fruit d’une création bien mûrie. Grâce à la Conseillère en formation continue du rectorat de Toulouse, spécialiste en ingénierie de formation, c’est tout un référentiel de certification sur le métier de « sondeur en géotechnique » qui a été rédigé. Un document technique et professionnel de 52 pages !

DAVA DE TOULOUSE : « ON SAIT FAIRE ! »

Car elle est partie de loin cette idée de créer ce nouveau titre en vue de son inscription au Répertoire National de Certification Professionnelle (RNCP). Chantal rappelle l’historique : « C’était il y a 7 ou 8 ans, quand Mr LARCENEUR, représentant l’Union Syndicale Géotechnique (USG), regroupement des professionnels de la géotechnique, avait créé le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) « sondeur en géotechnique ». Avec l’idée en tête de le transformer en titre national certifié ».

Mais comment faire ? C’est le hasard qui s’est chargé d’intervenir sur le destin de cette idée qui ne demandait qu’à germer. On est en 2015, dans un restaurant au Forum pour l’emploi au Toulouse Fontaine Club parrainé par le footballeur Alain Giresse. La proximité de deux tables permet la rencontre avec le DAVA de Toulouse dont le personnel, tendant l’oreille vers la table de l’USG, a transmis la demande à Joël MICAS. « On sait faire ! » , a aussitôt clamé le directeur du DAVA. La graine avait trouvé son terreau !

LE TITRE « SONDEUR EN GÉOTECHNIQUE » AU RNCP EN OCTOBRE 2017 ?

La certification académique « Sondeur en géotechnique » a été élaborée par le CAFOC de Toulouse, à la demande de l’USG et en partenariat avec les entreprises concernées.

Et voilà comment Chantal a repris le premier chantier pour réfléchir à un document plus complet et adapté aux exigences de la Commission Nationale de Certification Professionnelle (CNCP). Rédigé en bonne et due forme, le titre a été déposé en octobre 2016. La même année, ce sont 20 salariés qui ont obtenu leur diplôme de niveau IV par la VAE. « On avait organisé trois jurys, explique Chantal. A Paris, Toulouse et La Seyne-sur-Mer. En 2017, ils seront 39 candidats au total avec des jury répartis sur cinq lieux ».

Après trois sessions réussies de VAE, la demande de titre a déjà reçu un avis favorable du Comité Régional de la Formation Professionnelle (CREFOP). « Si l’avis national du CNEFOP est également favorable, le titre de « sondeur en géotechnique » pourrait être officiellement répertorié au RNCP en octobre 2017, avant sa parution au Journal Officiel », se réjouit Chantal.

Sur 21 candidats au diplôme de « Sondeur en géotechnique », 20 on été reçus en 2016 via la VAE. On attend un total de 39 candidats en 2017.

LE GRETA ORGANISE UNE SESSION DE FORMATION INITIALE EN 2018

Alors que la VAE est lancée, le titre rebondit pour cette fois-ci servir la formation initiale ! En 2018 une première session de formation au métier de « sondeur en géotechnique » sera organisée par le GRETA Midi-Pyrénées Ouest (antenne de Montauban) à Beaumont de Lomagne (82).

En attendant, les candidats reçus en 2016 et dix entreprises pionnières qui ont aidé à la rédaction du titre seront officiellement récompensés par la remise des « Trophées de la géotechnique », le 14 juin prochain au salon SOLSCOPE parc Eurexpo à Lyon. Un premier « feu d’artifice » en perspective pour l’histoire d’un titre qui ne fait que commencer.

3 réflexions au sujet de « C’est l’histoire d’un titre : Sondeur en géotechnique »

  1. Sondeur en géotechnique : un métier à fort potentiel de recrutement, pour ceux qui aiment travailler en autononomie et à l’extérieur.

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